L’indemnité temporaire de résidence
Les pensionnés du régime résidant de façon stable et permanente en Nouvelle-Calédonie bénéficient d’une indemnité temporaire de résidence égale à 73% du montant en principal de la pension.
La majoration pour enfant étant un accessoire de la pension, aucune indemnité temporaire n’est calculée sur cette dernière.
Sont présumés résider de façon stable et habituelle en Nouvelle-Calédonie les pensionnés qui y ont leur domicile fiscal, au sens des a) et b) de l’article 48 du code des impôts.
Ainsi, bénéficient de l'indemnité de résidence les personnes qui ont en Nouvelle-Calédonie le lieu de leur séjour principal.
La notion de séjour principal et permanent s'analyse comme une présence effective de plus de six mois soit plus de 183 jours. La computation de cette durée de 183 jours s'apprécie sur l'année civile.
La durée des six mois doit être appréciée sur la durée totale de résidence et doit être retenue y compris en cas d'une présence " fractionnée " en Nouvelle-Calédonie au cours de l'année civile. Par exemple, la présence en Nouvelle-Calédonie peut avoir lieu du 1er janvier de l'année n au 31 mars de la même année et ensuite du 17 septembre de la même année au 21 décembre.
Dans le cas où vous quittez le territoire, vous devez en informer la CLR.
Dès lors que vous êtes absent du territoire de la Nouvelle-Calédonie plus de 183 jours au cours de l'année civile incluant les jours de départ et de retour, vous supporterez une reprise partielle de votre indemnité de résidence au prorata de vos annuités accomplies avant le 1er juillet 2005.
Lorsque la durée cumulée d'absence du territoire de la Nouvelle-Calédonie est supérieure à 183 jours, le versement de l'indemnité, éventuellement proratisée dans les conditions citées précédemment, est maintenu jusqu'au premier jour du 4ème mois de résidence continue sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie.
A l'issue de cette période vous recouvrez le bénéfice de votre indemnité de résidence.
Les absences pour raisons médicales du pensionné, de son conjoint, de son concubin, de son partenaire civil de solidarité ou de l'un de ses enfants ou ascendants donnant lieu à une évacuation sanitaire ne sont pas prises en compte dans la computation des périodes d'absence, sous réserve de la production des pièces justificatives (attestation du service EVASAN de la CAFAT).
En cas d'infraction aux règles d'attribution de l'indemnité de résidence, le versement de celle-ci est suspendu durant deux ans, nonobstant les éventuelles poursuites judiciaires qui pourraient être engagées en cas de fausse déclaration.